TECHNO MUSIC
Introduction
Lexique
Introduction
A l’aube de l’an 2000, où les progrès sont tournés, entre autre, vers l’éléctronique et l’informatique, les musiques éléctroniques s’imposent naturellement comme celles de leur temps.
Les
Djs, cœurs du mouvement techno et véritables alchimistes, mixent les disques qu’ils recoivent du monde entier pour faire bouger des foules colorées de ravers déchainés. Ils sont de véritables compositeurs qui créent leur propre musique à partir de morceaux judicieusement choisis et de rythmes endiablés. Des vagues de folies qui emportent les cœurs hypnotisés par les BPM, prouvent aux Djs la réussite de leurs mixs.Le terme " techno " est parfois utilisé abusivement. En effet, ce terme ne doit pas renfermer toutes les musiques éléctroniques car la Techno, à proprement parlé, est une des nombreuses tendances qui composent la Musique Electronique…
Pour trouver les origines de la techno, il faut remonter au début des années 70. C’est en Allemagne, que l’on trouve les prémices du mouvement, à travers le groupe Kraftwerk, fondé en 1968 par deux étudiants en musique classique : Ralf Hutter et Florian Schneider. Rejoins par Karl Bartos et Wolfgang Fur, ils sortent quatre albums : Autobahn (1974), Radioactivity (1975), Trans-Europe Express (1977) et The Man Machine (1978). Leur musique est un mélange de musique synthétique et d’éléments pops légers et futiles. Ils sont fascinés par le monde des machines et utilisent les dernières technologies pour obtenir des rythmes saccadés et mécaniques. Leurs textes parlent d’informatique, du monde industriel et de la détérioration des rapports humains. Sur scène, ils se font remplacer par des robots et utilisent des effets de lumières.
D’autre part, la pop anglaise se tourne peu à peu vers ce monde synthétique : c’est la naissance en 1984 de la techno pop, dominée par le célèbre groupe Depech mode. Cette nouvelle tendance connaîtra un retentissement planétaire. C’est aussi l’époque des premiers succès du
remix.De l’autre coté de l’Atlantique, un autre foyer prépare la naissance de la techno : Détroit. Cette ville est au cours des années 60 et 70 un véritable berceau de création musicale (Stevie Wonder, Diana Ross, les Jackson 5, George Clinton…). Mais par la suite, la ville touchée par le chômage se voit mourir. C’est alors qu’une poignée de Djs révolutionnaires, noirs pour la plupart, prennent leurs platines pour marquer leur différence en bâtissant un pont musical entre l’âme soul de leur ville, la science fiction, l’electro-pop anglaise et le son de Kraftwerk. Au cours des années 80, trois amis de lycée vont redonnés à leur ville une place dans le monde de la musique en donnant véritablement naissance à la Techno en s'inspirant tous de Dj Mojo qui alterne Pink Floyd, Kraftwerk, Depech Mode, James Brown… sur la radio locale WJLB. Ces trois rois, pères fondateurs du mouvement sont Derrick May (l’intellectuel), Juan Atkins (le parrain) et Kevin Saunderson (l’homme de tous les succées).
En 1981, Juan Atkins, qui avait déjà enregistré des disques entièrement éléctroniques, crée Cybotron avec Rick Davies en mélangeant electro et rap. Dans ce sillage viennent s'engouffrer des jeunes tels que Kevin Saunderson, Derrick May, Eddie Fawlkes, Jeff Mills, tous fédérés par Mojo sous l'étiquette du Collective Experimental Conspiracy, devenant ainsi Djs professionnels. Leur collectif en pleine effervescence se concrétise avec la création d'une série de
labels : Metroplex (Atkins) en 1985, Tranmat (May) en 1986 avec les titres The Beginning ou It Is What It Is, Retrospective et Planet E (Carl Craig, élève de May à qui on doit le titre Bug in The Bass Bin), Sauderson de son coté décroche le hit Big Fun avec son groupe Inner City… Pour résister aux grosses maisons de disques, Jeff Mills crée Underground Resistance (U.R.) avec Mike Banks (qui créera le Label Submerge en 1993). En 1991, Kenny Larkin marque les esprits avec War of the World. Plus tard, Mills fatigué fonde le label Axis.Cependant, l'Amérique n'est pas prête à entendre ses enfants de Detroit… Et la techno de Detroit est distribuée en Europe où chaque pays se l'approprie et l'adapte pour lui donner une identité propre, notement en Allemagne où cette musique joue un rôle de ciment culturel entre les jeunes générations de l'Est et de l'Ouest. La techno a trouvé un avenir florisant en Europe, alors que les musiciens noirs de Détroit restent sur le bord de la route, victimes du pillage européen.
Quelques labels : Metroplex, Transmat, Retrospective, Planète, U.R., Submerge, alexis, Djax Up, Tresor, Sun Electric, Fragile, Basic Channel, Matrix, Synewave, DiskoB, Force Inc, Music Man, Peacefrog, Re-Load, R&S, Soma, +8…
Quelques artistes : Adam Becker, Air Liquid, Baby Ford, Carl Cox, Carl Craig, CJ Bolland, Damon Wild, Dan Curtin, Dave Angel, Dave Clark, David Holmes, Derrick May, Dj Hell, Eddie Fawlkes, Ian O'Brien, Ian Pooley, Jeff Miles, Joey Beltram, Juan Atkins, Ken Ishii, KennycLarkin, Kevin Saunderson, Laurent Garnier, Luke Slater, Mad Mike, Mark Broom, Max Loderbauer, Neil Landstrumm, Orbital, Plastikman, Ritchie Hawtin, Robert Armani, Robert Hood, Roland Casper, Russ Gabriel, Scan X, Slam, Sonic , Speedy J, Stacey Pullen, Surgeon, Sven Vath, System7, The Advent, Tom Thiel…
Ecouter un extrait de Techno en mp3 (mix de Cyber Frog) :
cyberfrogmixtechno.mp3
Premier style de fusion entre le groove noir des années 60/70 et l'électronique blanche. Né à Chicago au début des années 80 dans le
club Warehouse. Sur une trame mélodique électronique et minimale viennent s'ajouter une rythmique assez proche du disco (110 à 120 BPM) et une pléiade d'effets puisés dans le registre des bruits environnementaux ainsi que la palette de certains instruments acoustiques (mix ou samples, effets d'écho ou de dub). Les voix sont issus des principales références noires américaines.Dans les années 70, le soul va évoluer pour devenir la principale influence de la disco et de la pop anglaise. La disco est une métaphore musicale du sexe : préliminaires, montée, pauses, explosion, puis temps de repos. C'est donc un style provocateur mais qui va très vite être joué dans les clubs du monde entier. En Europe avec les Village Poeple apparaît une disco militante gay. C'est l'époque de l'ouverture des grands clubs : Le Palace à Paris, le Heaven à Londre et le Studio 54 à New York.
Au début des années 80, les ondes FM vont commencer à véhiculer un pop funk qui balaye le disco (Prince, Michael Jackson). Le son s'adapte au son éléctronique moderne, les rythmes s'accélèrent (140 BPM), les aspirations deviennnent sexuelles (et surtout homosexuelles) et l'utilisation de samplers s'étend. C'est à ce moment, où la disco agonise que le club gay de chicago The Warehouse ouvre ses portes. Avec le Dj new-yorkais Frankie Knuckles qui mixe Hi-NRG , disco, soul et electro-pop pour finalement donner naissance à une musique hypnotique : la house de Chicago que l'on reconnaît grace sa ligne de basse funk, ses orgues rhythm and blues, ses piano latinos, ses voix répétitives, son beat minimal et sensuel. Les premiers singles apparaissent Love Can't Turn Around (Farley Jackmaster Funk), Funk You Up (Jessie Saunders), Waiting on My Angel (Jamie Principle), publiés sous les labels Trax et Dj International. Larry Levan, Dj résidant du club gay Paradise Garage de New York, propose à une foule de clubber une programmation très éclectique avec de très longues plages disco sans voix et des séquences puisant dans les répértoires du funk, de la soul et du rhythm and blues. Les disques sont passés à l'envers, coupés, scratchés, transformés. La véritable House est née!
Nous sommes en 1986 et la house explose avec Djs David Morales, Steve Silk Gurley (Jack your Body), Marshall Jefferson (Move your Body), Paul Simpson, Todd Terry, Jamie Principle, Jolly Roger, Maurice Joshua, Lil'Louis, Adonis (No Way Back)… La dance devient l'hymne du sexe et de la performance.
A la fin des années 80, la house évolue et rencontre la techno : les vocaux disparraissent, le tempo plus dur s'accélère, les basses synthétiques sont mises en avant. Un revival psychédélique lui donne une nouvelle couleur. C'est la naissance de l'acid house. On doit surtout son avénement à la machine TB303 (Rolland) avec laqualle les anglais réinterprètent le son américain en lui injectant des réminscences pop. On doit se nouveau son à Dj Pierre avec notemment Phuture. Au début de l'année 88, c'est l'explosion de l'acid à Londres. On danse agglutinnés autour des baffles en se souriant sur You Used to Hold Me (Ralphi Rosario), Oochy Koochy (Baby Ford), Can you Party (Royal House). Des soirées telles que Shoom, The Trip et Spectrum se multiplient. En juillet 88, le mouvement devient national. Sous les lumières psychédéliques, les lasers et les stroboscopes, des centaines de dancers communient ensemble dans une sensualité que l'
ecstasy ne cesse d'accroitre. L'ecstasy, la pillule de l'amour est une drogue new age et communautaire venue des clubs d'Ibiza et qui permet d'exacerber les sens et de favoriser les contacts avec les autres (les preneurs se sourient, se parlent, se touchent…). Mais la naissance fulgurante de ce mouvement, la puissance de sa musique, l'extraordinaire mouvement de masse qu'il suscite et la drogue qui y circule fait peur au autorités. Le pouvoir politique réagit fermement par des arrestations à répétition et la fermeture prématurée des clubs. Les dancers revendiquent alors le droit à la fête "the right to party". Le temps des raves, fêtes spontanées, est annoncé!Au cours de l'été 89, les raves vont fleurirent à la périphérie de Londres et regrouper dans l'illégalité un mélange de tribus musicales, d'ages et de classes sociales sous le signe du
smiley. On danse dans des décors inattendus (hangar, tunnels, grottes, champs, usines désafectées…), complètement transformés grâce à une décoration originale et grâce à des effets lumineux de plus en plus psychédéliques. On y parle de paix, d'amour et de tolérence. La fermeté du gouvernement Thatcher qui plonge des milliers de jeunes dans l'inégalité, favorise le développement d'une contre culture (radios pirates, fanzines, réseaux clandestins d'organisation de fêtes. Le Criminal Justice Bild réagit en interdisant le rassemblement de plus de dix personnes dans la rue ou sur les routes, dansant sur une musique répétitive. Un certains nombre de collectifs musicaux s'expatrient dès lors pour faire la fête dans des contrées plus accueillantes comme San fransisco ou Goa. D'après Exodus, organisateur de raves, ces lois c'est la liberté de laisser l'argent aller à l'argent, la liberté de construire des routes sans s'occuper des gens, la liberté d'entasser des jeunes dans des bars et des clubs plutôt que dans les champs… Au fond, ceux qui appuyent cette loi ont peur de la culture rave parce que c'est un mouvement anarchiste!Aujourd'hui autorisées, les raves ont perdu de leur puissance et ne fédèrent plus vraiment d'idées… Le son, quant à lui, continue sa série de mutations.
Quelques labels : Dj international, Prelude, West End, Salsoul, Junior Boys Own, Kult, Nu Groove, Profile, Relief & Casual, Soma, Strictly Rhythm, Trax, Twisted, Dance Mania, Deconstruction, Djax Up Beats, Guerilla…
Quelques artistes : Alex Gopher, Armand Van Helden, Armando, Ashley Beedle, Basement Jaxx, Bomb The Bass, Cajmere, Ce Ce Rogers, Danny Tenaglia, David Chong, David Morales, Dj Alfredo, Dj Gregory, Dj Pierre, Dj Sneak, Elegia, Farley Jackmaster, Faze Action, Felix Da, Fingers Inc, Frankie Bones, Frankie Knuckles, Funk, George Morel, Glenn Underground, Housecat, Idjut Boys, Jamie Principle, Jesse Saunders, John Acquaviva, Josh Wink, Kevin Yost, Larry Heard, Larry Levan, Lil'Louis, Mark Kinchen, Master At Work, Microbonze, Minos, Mousse T, Mr Finger, Paris, Paul Johnson, Robert Armani, Robert Owens, Roger Sanchez, Ron Hardy, Ron Wilson, Round 2, Saint Germain, Shazz, Sneak, Steve Silk Gurley, Sueno Latino, The Murk Boys, Todd edwards, Todd Terry, Tony Humphries, Tony Musto…
Ecouter un extrait de House en mp3 (mix de Cyber Frog) :
cyberfrogmixhouse.mp3
Née en Allemagne vers 92. Mariage des rythmiques rapides, feutrées et aériennes et de longues plaintes synthétiques à grands renforts de boucles évolutives acides. Sur son BPM modéré se greffe une mélodie lancinante quelquefois agrémentée par une voix éthérée. Son Père Spirituel : Sven Väth.
Quelques labels : Overdrive, MSF, No Respect, Krembo Rec, NMC, Blue Room Released, Dragon Fly, Return to the Source, Eye-Q/Harthouse, Superstition, Concept in Dance, TIP, Collide Rec, POF, Planet Rhythm, Tunnel Rec, Matsuri, Flying Rhino, Symbiosis, Platipus, Phantasm, Transient, Celtique Rec, Metropolitan Music, M Track, Nova Zembla, Trust In Trance…
Quelques artistes : Akturus, Amanite FX, Assign, Astral Pilot, Astral Projection, Astralasia, AX.OM, Banco de Gaïa, Blue Planet Corporation, Cosmic Baby, Cygnus X, Dado, Denshi-Danshi, Der Dritte Raum, Doof, Earth Nation, Evosonic, Hallucinogen, Humate, Jam & Spoon, Joking Sphinx, Juno Reactor, Kangh, Kid Paul, KLF, Kode 4, Koxbox, LSG, Marmion, Oliver Lieb, Paul Van Dyk, Prana, Ralf Hildenbeutel, Ramon Zenker, Resistance D, Robert Leiner, Slinky Wizard, Stevie B-Zet, Sven Vath, Synchro, Technossomy, The Advent, The Infonaut, Torsten Fenslau, Total Eclipse, Transwave, Universal...
Ecouter un extrait de Trance en mp3 (mix de Cyber Frog) :
cyberfrogmixtrance.mp3
Genre musical né en Angleterre basé sur une Breakbeat accélérée (160 BPM), une ligne de basse offensive et omniprésente (80 BPM), et des virées synthétiques appuyant les effets sonores et des samples de vocaux (Ragga, Soul).
Quelques labels : Metalheads, Label Good Looking-Looking Good…
Quelques artistes : 4 Hero, TEK 9, Goldie, A guy Called Gerald, Alex Reece, LTJ Bukem, Roni Size, Adam F, Aphrodite, Aquarius & tayla, Blame, Cameleon, Digital, Dillinja, Dj Crystil, Dj Trace, Doc Scott, Dom & Roland, Ed Rush, Endemic Void, Forces of Nature, Form Form, Funky Technicians, Hidden Agenda, J Majik, Jam Master May, Jonny L, Lemon D, Leon Mar, Omni Trio, Peshay, PFM, Photek, Poets of Thought, Project 23, Rufige Kru, Seba & Lo-Tec, Source Direct, Subject 13, T Power, Universal, Wax Doctor, Wild Child…
Version extrême, speedée et industrielle de la Techno. Les BPM sont souvent poussés au maximum et l'ambience est pesante, aggressive et même terrorisante. Adjectif pouvant aussi s'adapter au Rock.
Quelques labels et artistes : Ambush, Atomic Compressor, Delta 9, Disciples Of Belial, Dj Dano, Dj Freak, Dj Heaven, Dj Paul, Drop Bass, Dj Neophyte, Dj Delerium, Rotterdam Terror Corps, 3 Step Ahead, Epiteth, Eradiktor, GTI, Industrial Strength (USA), Label ID&T (Holl.), Label IS, Label Mokum (Holl.), Laurent Hô, Lenny Dee, Les Dupont, Liza N.Eliaz, Lory D, Manu le Malin, Marc Acardipane, Metatron, Napalm, Paul Elstak, PCP (All.), Praxis, Pure, Rotterdam Records (Holl.), Schockwave, Somatic Response, Speedfreak, Stomcore, Technohead, The Prophet, XMF, Zekt…
Ecouter un extrait de Hardcore en mp3 (mix de Cyber Frog) :
cyberfrogmixhardcore.mp3Big Beat
Genre né en Angleterre et révélé par les Chemical Brothers et Prodigy. Un mélange puissant de beats hip-hop, techno, funk et rock.
Quelques labels: Concrete, Heavenly, Skint, Wall of Sound…
Quelques artistes : Appolo 440, Bentley Rythm Ace, Ceasefire, Chemical Brothers, Cut La Rock, Dereck Dahlarge, Fat Boy Slim, Hardnox, Headrillaz, Idian Rope Man, Jon Carter, Jumkie XL, Junior Boy's Own, Lo-Fidelity Allstar, Lunatic Calm, Minsfield General, Prodigy, Propellerheads, Req, Richard Fearless, TC Reid…
Ecouter un extrait de Big Beat en mp3 (mix de cyber frog) :
cyberfrogmixbigbeat.mp3Dub
Au départ, face B instrumentale des disques de reggae, c'est un genre musical utilisant les bases du Reggae ainsi que toute une batterie d'effets électroniques, chambres d'écho, reverbes... Peut-être métissé à la House, l'Ambient, la Jungle et autres. Le père: King Tubby.
Quelques labels : On-U-Sound, Zip Doc Records, Universal Egg, Incoming, Shiver Records, Dubhead…
Quelques artistes : Adrian Sherwood, African Head Charge, Alpha & Omega, Arian Dub Foundation, Audio Active, Badmarsh, Bandulu, Bush Chemist, Conscious Sound, Digidub, Dub Ghecko, Dub Specialists, Dynamics, Earthling, Earthquake, Earthtribe, Equal-I, Field, Fun'Da'Mental, Future Soundz Of India, Hi-Tech Rots, Higher Intelligence Agency, Iration Steppas, Keith Leblanc, King Tubby, Lelonek, Locust, Mad Professor, Manasseh, Mitin Sawhney, Mouse On Mars, Non Place Urban, Original, Powers Steppers, Renegade, Revolutionary Dub Warriors, Riz Allstars, Rockers, Rockers Hi-Fi, Rootsmann, Scorn, Shri, Skylab, Soundwave, State Of Bengal, Tassili Players, Templeroy, The Aloof, The Disciples, The Dread Flimstone, The Equalizer, Truth, Twilight Circus, Unitone Hi-Fi, William Orbit…
Nouvelle mouvance Hip-Hop débarrassée du Rap, volontiers plus expérimentale et ouverte aux expériences Ambient, Free Jazz, Jungle, House... Le trip hop est au hip-hop ce que le dub est au reggae.
Quelques labels : Mo'Wax, Ninja Tune, Cup Of Tea…
Quelques artistes : Massive Attack, Tricky, Portishead…
Musique climatique sans vocaux, piochant dans le répertoire des sons naturels et des sons domestiques, jouant plus sur la profondeur, l'espace, la superposition et l'évolution de nappes synthétiques que le travail d'élaboration des rythmes. L'ambient a pour but d'induire le calme et des sphères de reflexion en installant des ambiences climatiques sur fond d'effets électroniques ou organiques. On remarque d'abord une absence notable de beat, puis la création d'une rythmique par répétition lancinante. Son inventeur : Brain Eno.
Quelques labels : Obscure, Rephlex, Warp, All Saints Records, Time Recording, Pussyfoot…
Quelques artistes : Brain Eno, KLF, The Orb, Aphex Twin, Future Sound Of London, A Positive Life, A Reminiscent, Agency, Aphex Twin, Aural Expansion, B12, Bill Laswell, Biosphere, Charles Uzzel-Edwards, David Morley, Drive, Gas, Global Communication, Harold Budd, Human Beings, James Bernard, John Beltran, José Padilla, Locust, Mixmaster Morris, MLO, Pete Namlook, Solar Quest, Steve Hillage, Sun Electric, System 7, Terre Thaemlitz, Valleyman, William Orbit, Woob…
Ecouter un extrait d'Ambient en mp3 (mix de Cyber Frog)
: cyberfrogmixambient.mp3
La petite histoire de la Techno en France : 1990 : l'explosion des raves européennes touche la France. Manu Casana organise les premières raves qui attiront jusqu'à 300 personnes. Les soirée techno se developpent ensuite pour ammener parfois 1000 personnes à se retrouver sous les BPM. Les premières boutiques et radios apparaissent. 1991 : le mouvement rave prend de l'ampleur et s'etend sur tout le territoire. 1992 est l'âge d'or du mouvement. Au Rex Club, Laurent Garnier et Eric Morand mixent lors de soirées hebdomadaires. 1993 : l'heure des problèmes. La presse, torture le mouvement en assimilant systématiquement le mot Techno à drogue, ecstasy… De par leur gratuité, les raves attirent aussi un public pas toujours en accord avec les idéaux du mouvement et parfois violent et dangereux. Les premières interdictions par arrêtés prefectoraux tombent. 1994 : la techno s'affiche dans les magazines et à la radio. Les labels se développent. Mais le grand public a peur à cause des nombreux articles dévalorisants de la presse. La techno française commence à se faire connaître à l'étranger. 1995 : c'est l'année des grands débats sur le mouvement techno. Mes le dialogue avec l'Etat et les divers autorités n'est pas facile. 1996 : année de résistance et de propagation du mouvement. 1997 est l'année de la French Touch. Les artistes français tels que Laurent Garnier, Eric Pug, Pacman, Dimitri From Paris, La Funk Mob, Daft Punk, Dj Cam, Motor-Bass… sont acclamés par le monde entier pour la qualité de leurs productions. Jack Lang lance l'idée de la Techno Parade. La Sacem revoit le statut de Dj. 1998 : la techno s'adresse à un public de plus en plus large et est récompensée. D'un autre coté, raves et free party sont interditent et on les remplacent par des fêtes où le tiroir-caisse est roi!
La French Touch : le monde entier danse sur la techno française reconnue pour sa qualité. Mais tout le territoire français n'est pas concerné par cette production de qualité. Le cœur de la French Touch bat essentiellent dans le Triangle D'or formé par les villes de Lyon, Grenoble et Annecy. La région rhône alpine est la première région en terme de production et d'événements électroniques.
Le mélange inédit des populations en rave, l'état d'esprit
new age qui règne depuis l'explosion acid house, la volonté de rejeter le star system ont crée autour de cette musique une nouvelle façon de voir les choses, de les inventer, de les porter… c'est pourquoi on peut parler de culture techno. Du point de vue mode : vive l'innovation, l'originalité et les productions personnelles. Le piercing et les tatouages sont aux aussi très développés dans la culture techno.
AFTER
: Fête du matin, après une rave ou une sortie en club.BACKSTAGE
: Coulisses derrière la scène. Lieu de rencontre des artistes..BOUCLE
: Séries de notes ou de sons enregistrés, mis en boucle et joués par l'échantillonneur. En anglais : Loop. : Beats per Minute (Battements Par Minute). Autrement dit, le nombre de boums qu'il y a dans un morceau en une minute.CHILL-OUT
: Dans une rave, zone ou salle de repos idéale pour faire une pause après une session de danse extatique. On y joue souvent de l'ambient. : Boîte de nuit.CLUBWEAR
: Fringues stylisées, délurées et chatoyantes destinées aux clubs.CYBERNETIQUE
: A la base, science qui étudie les mécanismes de contrôle dans les machines et chez les êtres vivants. Par extension, le préfixe cyber a donné naissance à Cyberspace, Cyberculture, Cyberpunk, Cyber Frog..DANCE
: Littéralement musique de danse. Aujourd'hui, version commerciale et mercantile de la Techno ou de la House.DANCE-FLOOR
: Piste de danse. . : grand manitou des platines autrefois appelé disc-jockey, il occupe aujourd'hui une place importante dans l'expansion du mouvement techno et house. : Version ou remix instrumental et minimal. : produit se synthèse circulant depuis 1985, qui provoque l'euphorie et annihile tout fatigue. Comme le LSD, en son temps, l'ecstasy a largement contribué à l'optimisation psuchédélique et new age de l'acid house. Elle lève les barrières inhibitrices, favorise l'échange, élargit le champs de conscience vers l'autre, exacerbe les zones érogènes du corps.E.P.
:FLYER
: Prospectus, carton qui annonce une soirée ou une rave. Appelés ainsi à l'origine car on jetait les flyers en l'air pour les distribuer aux fêtards. : Ville du Sud de l'Inde réputée pour ses fêtes délirantes, rassemblant des centaines voire des milliers d'occidentaux.GOGO DANCER
: Danseuse ou danseur professionnel d'une boîte chargé de mettre de l'ambiance et d'inciter le public à danser : île des Baléares. Depuis les années 60, point de chute de nombreux hippies. L'île est devenue, grâce à ses énormes clubs, la Mecque de toute la jeunesse populaire anglaise durand les années 80, qui en ramena l'ecstasy, le Balearic sound et l'esprit peace and love.INFO-LINE
: Numéro de téléphone d'une soirée où il faut appeler pour obtenir toutes les informations sur les lieux, les points de rendez-vous, les DJs... : Maison de disque indépendante. Chaque style musical a ses labels fétiches.LINE-UP
: Ordre de passage des DJs et des Live Acts.LIVE ACT
: Jeu en direct d'un groupe, d'un artiste. Concert. : enchainement de morceaux sans aucune rupture. : désigne un état d'esprit plutôt q'un genre musical. Prône le retour aux sources, le respect des anciens, de la nature, le contact mystique avec la nature. : Fête Techno ou House dans un lieu ponctuel, hors des boîtes de nuits, comme par exemple dans un hangars ou un champs, aménagés pour recevoir des ravers et des Djs. Normalement, le lieu d'une veritable rave doit être maintenu secret jusqu'au dernier moment. : Morceau retravaillé ou recomposé généralement par un artiste autre que celui qui a crée l'original.RESIDENT
: DJ attitré d'un club. : Echantillon d'un morceau.SET
: Passage, session d'un DJ, d'un artiste ou d'un groupe en live. : petit dessin jaune représentant un faciès souriant. Mascotte des hippies de San Fransisco. Emblème de l'acid house.UNDERGROUND
: Littéralement souterrain. Etat initial de tout genre musical. Rassemblement d'artistes et d'un public dans le même amour de la musique. Refus de la compromission et de la médiatisationVIBES
: Good or Bad. Intraduisible. les ondes (bonnes ou mauvaises), l'ambiance, la sensation...WARM-UP
: Préambule à la fête. Période destinée à chauffer les ravers et clubbers. On y fait souvent jouer de jeunes DJs.